PROMENADES DANS LES ALENTOURS

 

 

Le château de Crenan au Foeil peut se découvrir lors de la journée consacrée aux monuments historiques. Edifié au XVe siècle dans le style gothique vers 1600, il s'élève à l'emplacement probable d'une ancienne motte féodale. An milieu du XIII Siëcle, le fief appartient au chevalier Eudes, compagnon de croisade de Louis IX, puis il passe aux mains des Dolo. La famille Le Nepvou en devient propriétaire à partir de la fin du XIVsiècle. Elle fait édifier le bâtiment d'angle à tour et tourelle en surplomb à la fin du siècle suivant. Les pignons des lucarnes comportent un décor sculpté crochets et arcs en accolade. L'aile droite correspond aux anciens communs, remaniés par la suite. L'aile gauche est édifiée vers 1600 par les Perrien, une famille de hauts fonctionnaires bretons. La frise de triglyphes et de spires surmonte la porte d'entrée, flanquée de pilastres. Sur le bandeau supérieur est représenté le blason des seigneurs, encadré par des vases. Le château est partiellement détruit par un incendie en 1927,

 

 

Le château de LA Noé-Sèche au Foeil

Propriété d'Isabeau de Robien au cours de la seconde moitié du XIV, siècle, le domaine a peut-être aussi été un temps l'une des commanderies de l’ordre de Malte, le pignon de l'ancienne chapelle détruite à la Révolution comportant une croix de Templier. Le château de La Noë est constitué de trois corps de bâtiment formant une cour intérieure, Flanqué d'une tour, le porche fortifié du XVsiècle comporte une porte charretière et une porte piétonne ornées d'arcs en accolade, de fleurons et de candélabres. La tourelle-escalier permet d'accéder aux pièces aménagées dans ses combles, Les maisons seigneuriales rurales sont encore Fréquemment fortifiées en Bretagne aux XV, et XVI, siècles.

 

 

 

Le château de Robien, au sud de Quintin, se laisse apercevoir sur la droite de la D.796 rection de Corlay. Superbe bâtisse rectangulaire du XVIIIe siècle, elle exprime tout le classicisme et la pureté des lignes de l'époque. Elevé au 18ème siècle sur les bases d’un édifice plus ancien, le château fut saccagé pendant la révolution puis restauré par le marquis de Robien, parlementaire de l’Ancien Régime. A la fois simple et classique, le château se présente comme une imposante demeure en granit à la façade percée de très nombreuses baies rectangulaires ou cintrées.

La façade comporte une rotonde centrale et deux pavillons d'angle en faible saillie. Son ordonnance marquée par le souci d'équilibre est caractéristique de l'architecture classique du XVIIIsiècle, et semble avoir été inspirée pal les travaux réalisés à Rennes par jacques-Ange Gabriel, Premier Architecte du roi.

 

 

 

 

Le château de Lorges, 1721-1730 tout à fait privé, se dissimule dans la forêt de l'Hermitage-Lorge. Elevé au XVIIIe siècle au bord d'un étang, c'est l'un des plus imposants des Côtes-d'Armor.

 

En 1681, le marquis de La Moussaye, couvert de dettes, vend la seigneurie de Quintin à son cousin Guy de Durfort, comte de Lorges-en-Beauce. Le fils de ce dernier, Guy-Nicolas de Durfort (1683-1758), beau-frère de Saint-Simon, utilise les pierres destinées à la construction du château de Quintin pour construire dans la forêt de L'Hermitage le château de Lorges.

 

 

 

                                                          

 

Le château de Beaumanoir  au Leslay fut celui que choisit Polanski pour tourner « Tess » et Régis Warnier pour "Je suis le Seigneur du château".

 

Construit au XVe, remanié au XVIle et XVIlle, il était la propriété des Eder de Beaumanoir dont l'un d'eux, plus connu sous le nom de la  Fontenelle, marqua l'histoire de la Bretagne par ses pillages. Aujourd'hui, au milieu de son superbe parc à l'anglaise, le château abrite une collection d’art contemporain. Les visites se font du 25/6 au 20/09 tous les jours de l4h à l9h (tél .02.96.74.90.82).

 

Edifié vers 1400 par Olive de Beaumanoir et son époux Jean IV du Perrier, Seigneur de Quintin, le Château de Beaumanoir subit à la fin du XVIème siècle les guerres de la Ligue et l'abandon de ses défenses. Le Domaine, situé à la source du Leff, couvre alors une quarantaine de kilomètres carrés,

 

Propriété par alliances successives des Eder, des Béthune-Sully, puis des petites‑filles de l'Electeur Palatin Christian IV, le château est abandonné pendant la Révolution.

 

A la fin du ‑ XIXème siècle, le comte et la comtesse Henri de Saint Pierre commencent sa restauration et font construire alentour un ensemble d'importants Communs en s'inspirant des domaines anglais de l'époque victorienne.

 

Destinés à assurer les services de la vie quotidienne du domaine, ces Communs, dont un hall à la Baltard, utilisent les techniques du fer et du verre et sont conçus selon les nouveaux principes en vigueur d'hygiène et d'organisation du travail.

 

De beaux vestiges du XVème siècle subsistent aujourd'hui : la tour et son escalier, la cheminée monumentale de la salle des gardes. Sur cette dernière, figurent les armes des familles alliées aux Beaumanoir ainsi que les initiales de Robert Eder, père de La Fontenelle qui, selon la légende, naquit à Beaumanoir et, défiant Henri IV, rançonna la Bretagne jusqu'à son arrestation.

 

LES ECURIES ET LA SELLERIE

 

Jusqu'à la fin de la première guerre mondiale de 1914 le cheval est un élément dominant de la vie. Il produit la force nécessaire au travail et aux déplacements. Les chevaux sont donc bien logés et bien soignés. L'organisation du travail née de l'industrie et le progrès de l'hygiène président à la construction des écuries à l'arrière du château.

 

Beaumanoir a quatre écuries.

 

‑ Pour les chevaux du domaine, écurie luxueuse avec mangeoires émaillées, parements de marbre rose devant les mangeoires, tapis brosses dans les stalles, tout‑à‑l'égout,...

 

‑ Ecurie pour les chevaux étrangers, les chevaux de passage sont séparés de ceux du domaine pour des raisons d'hygiène.

 

‑ Infirmerie des chevaux, 2 box d'isolement, armoires à pharmacie, collection d'anciens instruments de chirurgie équine. Porte fermière donnant air et lumière mais interdisant l'entrée d'animaux extérieurs.

 

‑ Chute à fourrage, fontaines, distributeur d'avoine, téléphone sur piles avec le château, manège.

 

‑ Cour vitrée à la Baltard pour atteler à l'abri, sellerie, horloge, remise pour les voitures, au-dessus de l'écurie 3 chambres de palefreniers et greniers, au-dessus de la remise 3 chambres de cocher et grenier (non ouvert à la visite)

 

LA BASSE‑COUR

 

Dans les châteaux de Bretagne il n'y avait pas d'exploitation directe, le domaine agricole était affermé. La basse‑cour avait pour but de fournir poulets, canards, porcs, cidre, pour les résidents du domaine : ‑ Ecurie des chevaux de trait ‑ L'état de cette écurie est représentatif de ceux des autres écuries avant restauration. ‑ Vacherie devenue atelier. ‑ Cellier avec sa futaille. ‑ Pressoir va‑et‑vient, et moulin à pommes, type Cherbourg. A gauche et à droite du portail les canalisations et les vannes du service d'eau toujours en service depuis un siècle. Treuils, palan à chaîne, pince à pierre utilisés pour la restauration du château.

 

Au-dessus, deux réservoirs d'eau d'une capacité de 90 m3. ‑ Lavoir et logements de personnel (non visité). ‑ Autres bâtiments porcs, canards, poulets, chenil, chaque bâtiment comporte son local de service, exemple : cuisine des porcs.

 

LE JARDIN

 

Jardin potager à la Quintinie, 1 ha. Serre entièrement restaurée : plantation de pommiers, poiriers, groseillers, framboisiers, légumes anciens et modernes ainsi que 1250 plants de fleurs vivaces de 117 variétés différentes, plantes aromatiques.

 

‑ Poiriers et pommiers anciens dons du Potager du Roi, Versailles

 

‑ Muscat doré, souche de 1607, don de la Treille du Roi, Fontainebleau.

 

Le Château, les Communs et le parc de vingt‑trois hectares sont inscrits à ]'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1926 et 1990 pour la totalité du Domaine.

 

LE PARC

Parc romantique paysager de 23ha ‑ I.S.M.H. ‑ dessiné par Henri SINGLIS comportant de nombreuses espèces étrangères en particulier américaines. Etang de 3ha avec nymphéas, points de vue, cascatelles, saut de loup, rocher, embarcadère, fontaines, ponts. Parc sans fleurs, dont la plantation a été dessinée en fonction d la diversité, de la rareté des espèces et des couleurs des feuillages.

 

 

 

            Le château de Beaumanoir                                                                             Les écuries

 

                  

                        Le Chenil                                                                                La serre                      

 

 

LES CHAOS DU GOUET : site sauvage et enchanteur

 

Le long des rives du Gouët, dans un relief accidenté, des sentiers aménagés et balisés offrent de merveilleuses balades. Moulins en ruines ou en activités, ponts de dalles et autres ouvrages rappellent l’immense activité qui régnait dans ces vallées

 

           

 

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